LA GALE A CHEYLETELLIA OU CHEYLETTELLOSE

Cette gale est due à un acarien visible à l'oeil nu, mesurant 3 à 5 mm environ, il se localise de préférence sur la région dorso-lombaire et la tête. On peut le voir évoluer sur la peau sous aspect d'une petite pellicule blanche.

Les chiens de petite taille et à poils longs sont les plus sensibles (caniches nains, bichons, terriers, yorkshire, cocker ...)

Bien que plus rare que les autres gales, on la rencontre couramment chez le chiot et les animaux jeunes, surtout les animaux importés séjournant en élevages, chenils ou magasins. les adultes peuvent également héberger le parasite, le plus souvent sans manifestations cliniques de la parasitose, mais, par contre, ils sont d'importantes sources de contamination pour les autres animaux et pour l'homme.

La contamination humaine peut être fréquente, chez les éleveurs par exemple. Elle se manifeste par un prurigo intense et des papules, qui deviennent croûteuses sous l'effet du grattage. Les parties touchées sont les parties du corps ayant été en contact, direct ou indirect, avec le parasite (poitrine, bras, taille et cuisses).
Les cheyletellia ne se reproduisent pas chez l'homme, et la maladie s'éteint d'elle-même en quelques jours.

Sur le plan clinique :
La parasitose se manifeste essentiellement par un prurit plus ou moins intense, des desquamations (formation de pellicules sur la peau), et une alopécie diffuse.

Comment la reconnaître ?
Le diagnostic peut être parfois difficile, car il repose sur la mise en évidence de la présence du parasite ou de ses oeufs, fixés sur les poils. Pour cela on peut utiliser la méthode du "scotch - test".

Le traitement :
Le traitement est facile, car les insecticides - acaricides sont très efficaces sur ce parasite très sensible.
Un acaricide, appliqué le plus souvent sous forme de lotion, pendant huit semaines est néanmoins nécessaire afin de pouvoir éliminer l'ensemble des larves devenues adultes.
L'environnement devra, lui aussi, être traité, de même que les autres chiens et chats de la maison, afin d'éviter toutes récidives.

Demandez toujours conseil à votre vétérinaire avant d'utiliser un antiparasitaire. Il y a risque d'intoxication ou d'intolérance surtout avec les jeunes chiots et les femelles gestantes (certains produits sont toxiques pour le foetus).